Après cinq jours de stage, Tomety Kaï dresse un bilan perfectible. Entre le déficit physico-tactique observé auprès des joueuses, le manque de temps pour de plus amples préparatifs et l’objectif d’accrocher la qualification pour la CAN Maroc 2022, la sélectionneur implore le retour des togolaises expatriées.
Tomety Kaï dresse d’abord le bilan du premier stage:
« Durant les cinq jours d’activité, nous avons fait deux jours de jeu pour voir le comportement offensif et défensif des joueuses sur l’aire de jeu. Le troisième jour, nous avons fait un travail physique, intermittent pour voir un peu celles qui ont une vitesse maximale aérobique acceptable pour pouvoir jouer des matchs sur le plan international. Après nous avons fait un petit travail tactique. Nous avons mis en place un circuit pour voir dans notre système de jeu, celles qui peuvent répondre. Aujourd’hui, nous avons fait un petit match entre trois équipes pour pouvoir commencer par trier celles qui rentrent dans notre système de jeu. »
Ce n’est pas rassurant, ça fait peur …
Malgré toutes les gymnastiques effectuées dans le cadre de ce stage pour concocter une effectif qui réponde aux enjeux Tomety Kaï est restée sur sa soif:
« Voilà là où le bas blesse. Personnellement je suis restée sur ma soif. Nous avons fait un travail qui a été coupé pendant deux ans et aujourd’hui ce que les filles sont entrain de faire n’est pas aussi rassurant que ce que nous avons vu, il y a deux ans. Ça fait peur parce que l’automatisme n’y est plus et je ne sais pas si c’est la peur d’être sélectionné qui fait qu’elles sont encore sous le trac ou si c’est la fatigue du championnat ou encore si c’est l’arrêt de la pratique d’activités pendant deux ans qui est entrain de peser sur le niveau de ces filles là. C’est un peu difficile de se prononcer sur l’effectif qu’on aura à arrêter pour le prochain regroupement. »
Obligée de rafistoler, nous avons du pain sur la planche…
« Celles qui ont un niveau physique acceptable sont techniquement faibles, et celles qui ont un niveau technique acceptable sont physiquement faibles. Il faut faire la moitié et chercher à coordonner les deux choses puisque dans le football moderne aujourd’hui, il faut trois choses : la condition physique, la technique et un niveau de maitrise tactique pour pouvoir jouer au football. Pour pouvoir mettre en place une animation tactique actuellement, il faut que les filles que nous allons sélectionnées, possèdent et la technique et la condition physique pour nous faciliter le travail. Donc on a des soucis parce qu’il faut remonter le niveau physique de certaines et il faut remonter le niveau technique des autres avant de pouvoir commencer le travail proprement dit. Nous avons du pain sur la planche avant de faire le match contre Sao Tomé. »
Nous avons forcément besoin des expatriées
Devant tout le déficit observé, la sélectionneur nationale en arrive à la conclusion de devoir composer avec les expatriées :
« Oui. Nous avons forcément besoin de ces filles là parce qu’elles constituent un noyau autour duquel nous avons construit notre jeu. Leur absence nous ferait beaucoup de défaut. Nous avons quatre joueuses à l’extérieur sur qui nous comptons énormément dans le staff. Il s’agit de Woedikou Mafille qui est en France, Gnintegma Odette et Amiratou N’djambara qui sont au Maroc, ainsi que Adinda Akpo qui est au Ghana. »
Le prochain regroupement de la sélection nationale Dames est prévu pour avoir lieu entre le 6 et le 8 octobre.
Arnaud BOCCO
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