Au cours de l’atelier de formation sur le fact-cheking tenu du 04 au 05 avril 2024, les hommes de médias ont été sensibilisés sur la nécessité de ne distiller que de l’information sure et vérifiée aux populations. Cette obligation incombe également au domaine sportif qui brasse beaucoup de consommateurs d’informations.
« Le COAWEB a associé des journalistes sportifs à la formation sur la lutte contre les fausses informations les 4 et 5 avril à Kpalimé pour plusieurs raisons importantes. Les journalistes sportifs, tout comme leurs homologues dans d’autres domaines journalistiques, ont aussi besoin d’être formés en fact-checking. Les événements sportifs sont souvent suivis par un large public et suscitent un grand intérêt. Par conséquent, il est crucial que les journalistes sportifs fournissent des informations précises et fiables pour maintenir leur crédibilité et celle de leur média. » a affirmé Noël Kokou Tadégnon, le formateur principal, avant de poursuivre :
« Les journalistes sportifs sont souvent confrontés à un déluge d’informations provenant de diverses sources, notamment les réseaux sociaux, les déclarations d’entraîneurs et de joueurs, ainsi que les rumeurs. La capacité à vérifier rapidement et efficacement la véracité de ces informations est essentielle pour éviter la diffusion de fausses nouvelles. » Noël Kokou Tadégnon attire l’attention sur le risque de désinformation dans le sport:
« Comme dans tout domaine journalistique, la désinformation peut se propager rapidement dans le domaine du sport. Les fausses informations peuvent avoir un impact significatif sur la réputation des athlètes, des équipes ou même des événements sportifs eux-mêmes. En s’assurant de vérifier les faits avant de publier une histoire, les journalistes sportifs peuvent contribuer à limiter la propagation de fausses informations. »
Il ne s’agit pas seulement de vérifier les faits. Le journaliste sportif doit également procéder à l’analyse de l’information :
« En plus de vérifier les faits, les journalistes sportifs doivent également être en mesure d’analyser de manière critique les informations qu’ils reçoivent. Cela implique de remettre en question les récits préétablis, d’examiner les preuves disponibles et de rechercher des perspectives équilibrées avant de publier une histoire. En suivant les principes du fact-checking, les journalistes sportifs démontrent leur engagement envers l’intégrité professionnelle et l’éthique journalistique. Cela renforce la confiance du public dans leur travail et dans le média pour lequel ils travaillent. »
Les journalistes sportifs doivent donc obligatoirement se mettre au fact-cheking pour s’assurer de mener convenablement leur mission:
« Pour finir, la formation en fact-checking est cruciale pour les journalistes sportifs afin de garantir la précision, la crédibilité et l’intégrité de leurs reportages, tout en contribuant à la lutte contre la désinformation dans le domaine du sport » a conclu Noël Tadegnon, co-fondateur du COAWEB et de Togocheck, formateur spécialiste du Fact-check et journaliste sportif.
Arnaud BOCCO
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