L’arbitre central burkinabè Jean Ouattara a été désigné par la CAF pour officier la rencontre du deuxième tour des éliminatoires du CHAN 2024, entre le Togo et le Niger. Déjà auteur d’une vilaine prestation entre ces deux pays en 2022, le juge est vomi par les Togolais.
Il se sera rendu tristement célèbre chez les supporters togolais le 03 septembre 2022, au Stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou. Pour l’occasion, le Togo et le Niger étaient à la lutte pour dégager le vainqueur qui participerait à la phase finale du CHAN 2022. Avec Jean Ouattara, tout a basculé dans le temps additionnel quand celui-ci a accordé un penalty assez questionnable au Mena. À l’exécution, Moussa Issa Mossi trompe Wassiou Ouro-Gnéni, offrant la qualification aux coéquipiers du portier Mahamadou Tandja.
Ce grave manquement est resté gravé dans la mémoire collective du supporter Togolais lambda, si bien qu’en 2024, voir la CAF désigner de nouveau Jean Ouattara sur la décisive confrontation entre le Togo et le Niger, frise un sentiment d’inconfort, chez le Togolais.
Comme si cela ne suffisait pas, deux semaines après la honteuse prestation de Cotonou, la Confédération Africaine de Football désigne de nouveau Jean Ouattara pour officier la rencontre entre l’Association Sportive des Chauffeurs de Kara et l’USM Alger, comptant pour les préliminaires de la Coupe CAF. Une fois de plus, le burkinabè brille par sa partialité, dans les décisions.
La Fédération Togolaise de Football ayant récusé ce juge pour le compte de cette nouvelle confrontation entre Éperviers et Mena, l’instance continentale, la CAF en l’occurrence a clairement rejeté la requête du Togo.
Le Togo désirerait obtenir sa qualification au même titre que tous les autres qualifiés pour la grand-messe continentale, et cela passera par un arbitrage des plus impartiaux possibles, avec un corps arbitral accepté de toutes les parties.
Arnaud BOCCO
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