Le nul réalisé par le Football Club Espoir du Zio, en déplacement face à l’Entente 2 a donné une fière allure à son entraîneur. Théophile Bola tout aussi prétentieux en charge même la presse, au passage.
Le technicien Congolais dit d’entrée, toute sa satisfaction au-delà du match du jour:
« On est très satisfait de nous, avec cet état d’esprit, à cause de l’interview qu’on avait faite et vous avez vu que Espoir FC a égayé le public et a continué de jouer jusqu’a la fin pour aider le football togolais qui ne doit pas tomber. Encore une fois, Espoir FC ne tombera pas même si on joue à l’extérieur, parce que les supporters sont là. Ils sont venus voir le spectacle et nous allons jouer le spectacle. »
Théophile Bola attire l’attention sur la solidité de ses joueurs, avec une pointe de perfidie :
« On était à la manège de ce jeu, du début à la fin. Vous n’avez vu aucun joueur d’Espoir FC, tomber. Encore une fois laissons d’être villageois. Faisons le football togolais digne d’une nation qui a fait la coupe du monde en 2006. Revenons sur la scène et laissons de jouer à l’hypocrisie. »
Puis chargeant la presse sportive, l’entraîneur du FC Espoir du Zio se met dans la peau d’un directeur de rédaction :
« J’ai toute la colère, parce vous-mêmes les journalistes, au lieu de m’appuyer, vous avez mis beaucoup de commentaires, m’insutant même et me qualifiant d’étranger alors que vous m’avez vu à la manette; j’ai joué ! Je pouvais demander à mes joueurs de tomber pour avoir un match nul qui m’intéressait. Un point à l’extérieur, cela m’arrangeait, mais j’ai failli même gagner. »
Pour la suite de l’exercice et devant l’éventualité de la relégation, Théophile Bola fait soudainement profil bas:
« Je viens de prendre l’équipe et il y un mélange d’anciens et de nouveaux à faire. En première période, je n’ai joué qu’avec des autochtones. Il s’agit de voir comment je vais faire cette jonction et voir comment les étrangers peuvent venir. Je suis en train de travailler au club; c’est un projet qui est en train de se faire. Il est étalé sur plusieurs années, on pense qu’on ne va pas tomber. On joue le haut du tableau et à défaut, on reste. Il y a même la coupe du Togo à jouer et bien d’autres compétitions. » se rassure le Congolais.
Arnaud BOCCO
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