Sous le faux prétexte de l’unité nationale, le football nôtre fut assassiné. Suite à une décision des pouvoirs publics prise en 1974 sous le couvert de la réforme sportive; des clubs de légende et très respectés un peu partout en Afrique pour leur punch et envie de la gagne furent mis sous éteignoir.
A la place, et au nom d’une » réforme sportive » et spatiale; de nouveaux qui furent dénommés aux noms des villes. En mémoire, Lomé1 Dema club, Lomé 2,3 et 4, CO Lama-Kara, Atakpamé, Sokodé etc.. furent alors crées
Depuis lors, le football se cherche. Essor de Lomé avec les frères Moèvi, Freitas, Quenum , la Modèle de Lomé avec Ayivi Wolou, Perequito, Dovi Julien Aguiar , Ressort Hunkpati , Boèvi Lawson Germain, Geraldo Ayaovi, Ohin Aniaku, Mayé Ndiké, Amouzougan Akakpo Piwi, Viza, Kpakpo, Ali Alassane, Ramanou Apampah, William Sodjinhie, l’Etoile Filante avec ses éléments tels Alex Adekambi, Koudovor Georges, Kaolo, Julien Cadiry, Albert Alomakpé, Kpadé Mébounou, Geraldo Tommy Sylvestre , Gabriel Adjévi da Silveira, Djossé Prosper, …. , le Racing Club animé par Rodolph Jazzar et ses poulains, l’Unisport avec les frères Arifi ont été mis sous éteignoir.
Bon nombre de ces clubs très connus ont resurgi en 1991. La Modèle de Lomé ( Yellow Fever), Dyto, Essor, Unisport, Etoile Filante ont réapparu sans leur verve d’antan. Ils ratèrent pour la plupart le coche. Seul le club du Dynamic Togolais tient la route en première division; La Modèle n’existe aujourd’hui que de nom tout comme l’Unisport.
De son côté l’Essor avait entre temps » bougé » à travers un projet de sport -études. Les Bleus, autrement l’Etoile Filante; reléguée en seconde division depuis quelques saisons s’activent pour retrouver l’élite du football togolais.
Un grand club ne meurt guère. Pour refaire surface, les dirigeants actuels de cette formation de légende y veillent. A 24 points à son avantage, l’Étoile Filante de Lomé occupe la première place dans la zone Sud.
Bien nombreux sont les supporters et les sympathisants étoilistes qui brûlent d’envie de revoir leur club regagner la division d’élite et scintiller comme ce fut le cas dans les années 50, 60 et 70. Ils y croient.
©Ekoué Satchivi
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