L’ASCK n’a pas brillé samedi en match avancé de la troisième journée de la D1 disputé au stade municipal de Kara. Face à Kakadl de Doufelgou, les Chauffeurs n’ont su se sortir de l’embouteillage. Ils se font accrocher sur le score de 1 – 1.
Kakadl de Doufelgou est d’ailleurs le premier à se signaler dès la troisième minute de jeu, en ouvrant le score par l’intermédiaire de Karango Sylvain. Les Chauffeurs réussissent à revenir dans la partie un quart d’heure plus tard. Parti à toute vitesse au but, Tchatakora Sémiou est repris irrégulièrement par une horde de défenseurs, de quoi causer un penalty signalé par Kouassi Attiogbé le directeur de la partie. Le dossard 9 se fait justice.
La parité rétablie, les deux formations vont se livrer à un jeu presque identique avec de fréquentes incursions de part et d’autre. Tchatakora Sémiou et Razack Coulibaly soutenus par le capitaine Mani Ougadja pour l’ASCK y vont pied au plancher pendant que la jeune garde de Kakadl loin de se laisser intimider, visite assez fréquemment la défense des Chauffeurs. Parrousie Sylvain dû par plusieurs fois, sortir le grand jeu face à la curieuse mobilité de Sylvain Kanango, le buteur de tout à l’heure. Le score malgré tout n’évoluera pas avant la fin de la première mi-temps.
L’ASCK revient des vestiaires avec beaucoup d’envie. Pressant l’adversaire, les Chauffeurs nourrissent leur attaque mais Kloukpo Kokou mis en orbite plusieurs fois, brille par maladresse. Les Chauffeurs touchent même l’angle du cadre de Aklesso Kpemin à la 60ème minute mais à la reprise Kloukpo Kokou de nouveau, frappe dans les airs. Les Chauffeurs l’auront échappé bel à un quart d’heure de la fin de la partie. Sur une hésitation de Holete Koffi Benjamin, la défense de l’ASCK prend de l’eau. Samuel Addo feinte Paroussie mais tombe de nouveau sur Holete qui s’est repris en revenant se placer sur la bonne trajectoire. La partie est bien engagée en effet et le coup fatale pouvait venir de toutes parts. Les Chauffeurs confisquent presque la balle en fin de partie, mais Kakadl tiendra bon jusqu’à la fin.
Arnaud BOCCO
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